Son caractère bien trempé a souvent été critiqué. Dans son ouvrage, La Confiscation du pouvoir paru le 21 novembre dernier aux éditions Plon, Rachida Dati se défend face aux affronts dont elle a pu être la cible.
Lorsqu’on est une femme dans les hautes sphères du pouvoir, il faut s’affirmer. Rachida Dati l’a bien compris. Dans son livre La Confiscation du pouvoir, paru aux éditions Plon jeudi 21 novembre, la candidate à la mairie de Paris se souvient bien des critiques dont elle a été la cible à cause de son tempérament de feu. « Certains ont dit que j’étais imprévisible, d’autres disent encore que je suis ingérable », écrit-elle d’abord. Des reproches dont elle se moque, tant elle sait qu’il est important d’avoir un mental d’acier. « On peut vous faire toutes les critiques en politique, mais il y a une vérité : vous ne durez pas sans conviction, sans constance, sans colonne vertébrale« , peut-on ainsi lire.
Fille d’ouvrier et issue d’une famille modeste, tout ce que Rachida Dati a pu construire, elle l’a fait « avec raison ». Déterminée, elle affirme avoir « toujours su » ce qu’elle souhaitait faire de sa vie. « Mon expérience de la vie m’a imposé le choix des combats », souligne-t-elle. Et à ceux qui pourraient lui reprocher de se mettre trop en avant, Rachida Dati a aussi un mot à dire. « Je n’ai pas tant lutté pour m’installer dans le confort (…) Je n’ai jamais connu les zones de confort », affirme-t-elle.
« Qui s’y frotte, s’y pique » : une phrase qui lui va comme un gant. En effet, Rachida Dati est réputée pour son franc-parler et sa niaque. Une fureur de vaincre que l’ex-Garde des Sceaux doit à sa jeunesse. « J’ai été élevée avec des assassins, dans un immeuble où la moitié des mecs étaient soit des camés, soit en taule.Donc, ça forge un peu, les bastons, les trucs de bandes… » , racontait-elle dans les colonnes du Monde. « Ingérable » ou « imprévisible » selon ses détracteurs, Rachida Dati n’est avant tout fidèle qu’à elle-même.
Crédits photos : Panoramic / Bestimage
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